noctambule professionnel. tu t'apprêtes encore à sortir. une énième fois. une fois de plus à ton palmarès. les fêtes s'alignent dans ton dos. une liste indénombrable de flop et de poc qui résonnent dans ta tête, qui font toc. il y a eu beaucoup des ratés, les soirées sans alcool, les heures sans danses ou les apéritifs sans shots. des ratés, tu en as connus, tellement que maintenant tu ne te méfies plus. une soirée sans alcool, c'est un soirée loupée. mais c'est une soirée à faire les fous, à se plaindre, à gueuler, à crier, à critiquer. et toi, tu adores ça. crier pour te faire entendre. pleurer pour te faire remarquer. entre les Whitman, c'est une bonne solution. mais ben heureusement. tu as plus connu de fêtes de folies. les shots qui s'enfilent. les joints qui s'empilent. les esprits qui s'envolent. les corps qui se collent. et ce soir, tu ne savais pas où tu allais. dans une maison assez étrange. un manoir, un Whitman, encore une fois. Une maison chaleureuse où les sonorités proliféraient, déjà. Tu savais déjà que cette soirée s'annoncait bien. Si bien que tu t'absentes dans la piste de danse, les joints dans la poche, les hanches qui se décollent, les cheveux qui s'ébourifient, les mains qui s'envolent. c'était clairement un bon début. tu t'épuises, tu t'essoufles sur la piste. collant ton étreinte à celles des autres. Whitman, tu t'en doutes. Ils ne sont pas aussi bien habillés. Le DJ qui lui, revêtit un survêtements d'un club de Foot. Ce n'est clairement pas une fête des Whitman. Des anecdotes, tu te souviens, des robes luisantes, des costards, des froufrous, des cheveux lissés, bruillants. Les Whitman, c'est quelque chose à faire. Là, tu te rapproches des filles, des demoiselles, revêties de leurs robes moulantes, courtes, prêtes à en découdre. Ces filles que tu croiserais sûrement en boîte de nuit. Cette soirée, c'était vraiment un bon début. Danser dans l'obscurité, dans le manoir bien muni. Danser, fumer, boire, jusqu'au bout de la nuit.