“haunted domain.” Ça tambourine. Ça frappe et ça tape si fort à l'intérieur de sa poitrine. Son palpitant s'emballe, il cogne contre sa cage thoracique, il va exploser.
Littéralement. Et pourtant les traits de son visage demeurent impassibles face l'absurdité de la situation. Absolument rien ne semble accuser la macabre épouvante qui vient de se produire dans son esprit. Devant lui son cousin porte un horrible
masque de gorille, dans le genre terrifiant et ensanglanté. Leoh, il était là, attendant sa proie derrière une porte et il vient de lui faire vivre les pires secondes de toute son existence. Ou du moins sur le moment.
« Sérieusement Leoh ? » Ses sourcils se froncent durement, avant que sa main vienne arracher le masque dévoilant les traits fins et bien trop malicieux du prince danois. Arthur, il était presque à se mettre à crier, mais son éducation prend le dessus sur sa peur. Aucun cri, aucune terreur dans son regard, il en perd toute son humanité devant une situation anormale et c'est ça qui le terrifie le plus au final. Son regard se durcit et pourtant, quand ses yeux restent rivés sur le masque, entre ses mains, un rire le consume. Ça le prend, comme ça, presque spontanément entre deux reproches qu'il cherchait à formuler. Mais impossible de s'arrêter, l'humanité s'empare à nouveau de son âme.
Joyeux Halloween. Arthur, il n'est pas friand de cette fête purement américaine, lui au cœur britannique, et pourtant il a pris le temps de se vêtir à la manière d'un chirurgien : les vêtements tacheté d'un faux sang pour le côté sanglant des festivités. Avant l'altercation il se préparait à rejoindre le vieux manoir de la colline. Parce que c'est là-bas que tout le monde s'y rend ce soir, au domaine hanté.
« On se voit tout à l'heure ? » Qu'il lance a son cousin, encore a moitié essoufflé de son rire inopiné, avant de quitter la colocation. Il part devant, rejoignant des étudiants de son groupe de médecine. Il ne connait pas tellement ce domaine abandonné, seulement de réputation.
C'est donc ça le manoir dont tout le monde parle ? Tellement lugubre. Le groupe qu'il accompagne reste devant la bâtisse et Arthur en profite pour s'éclipser quelques minutes. Un plus plus loin il y a Meera, princesse espagnole. Elle est seule, mais sûrement pas pour longtemps encore alors Artie en profite pour s'avancer vers elle.
« Je crois avoir trouvé mon assistante. » Qu'il murmure à son oreille en arrivant derrière elle, en faisant référence à leurs costumes respectifs.
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