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Fuis moi je te suis, Suis moi je te fuis. (Milia&Ilian)
Quand je l'ai vu dans cette soirée j'ai toute suite compris que je devais aller vers elle. Je me souviens de cette soirée, pourtant j'avais vraiment beaucoup bu et j'avais pris quelques drogues aussi. On avait joué à des jeux d'alcool et malheureusement mes potes m'ont battu à plate couture. Alors j'ai bu et surement un peu trop ce soir là, puis je me baladais dans la cuisine, et je l'ai vu, elle montait les escaliers de la résidence. Je l'ai surprise en train de toucher mes affaires dans ma chambre. Alors je suis rentré dans ma chambre, elle m'intriguait, elle était différente des autres filles, elle ne me connaissait pas, elle ne voulait pas ni mon titre ni mon argent et j'aimais cette idée. Puis nous avons discuté, je ne me souviens pas de cette conversation, on a beaucoup rit et toute suite on s'est embrassé et puis bisous après bisous, on a finit dans le même lit. Je ne regrette absolument pas cette nuit, mais je regrette de ne pas avoir pu en profiter plus et surtout qu'elle soit partit si rapidement. C'est la raison pour laquelle je l'ai cherchais sur le campus, parce que j'avais envie de plus avec elle. Je voulais la rencontrer, savoir qui elle était mais surtout j'avais envie d'avoir le courage de lui dire la vérité sur ce que j'avais ressenti sur cette nuit. Sur le campus, je suis un coureur c'est pas nouveau et je m'en fiche car c'était la vérité. Mais avec elle c'est différent, elle ne me regarde pas comme les autres filles, j'ai ressenti ce sentiment enivrant, ces papillons dans le ventre, comme si cette fille m'attirait et que je devais absolument y aller car c'était la personne que j'attendais dans ma vie. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai été la voir, maintenant que je l'avais trouvé, je me devais d'aller apprendre à la connaitre. Au début, elle fait mine de pas me connaitre hors ce jeu là ne fonctionne pas avec moi, je suis pas un simple mec, je sais quand on me ment, j'ai 36 000 barrières autour de moi à cause des mensonges qu'on a pu me faire.
Puis elle décide de s'ouvrir un peu à moi, elle se présente et me parle de son père, je ne connais pas son père mais elle a pas l'air d'être fière d'être sa fille vu comment elle en parle. Mais j'aime son caractère. "J'aurais pu te dire "vous" mais pour moi je ne couche pas avec quelqu'un sans assumer et quand j'ai une relation intime avec quelqu'un en général, j'aime qu'on me tutoie après". Ce n'est point vrai mais je dois paraître comme un mec normal sinon elle sera vite que je suis de famille royale. Et puis en lui parlant, j'ai l'impression de la connaitre depuis toujours. "Encore heureux". Je lui fais un clin d'oeil. Quand je lui demande si j'étais une erreur lors de cette nuit, elle me répond directement que non je ne l'étais pas mais qu'effectivement elle était pas dans son état normal. "C'est ce que je regrette le plus, mon état et le tien..". Je baisse un peu les yeux, c'est bien la seule fois dans ma vie où je regrette d'avoir coucher avec une fille et surtout en soirée, j'aurais préféré la connaitre autrement qu'en couchant avec elle lors d'une soirée, mais c'est comme ça. Quand mes amis la regardent fixement, ça me gêne car je vois que cela la dérange, alors je leur fais un signe pour qu'ils se mêlent de leurs fesses. Mais elle le remarque alors elle me demande ce que j'ai pu leur dire sur elle. Je réponds instinctivement. "Ah bon ? Je ne vois pas pourquoi, tu es magnifique et tu mérite d'avoir de l'attention tu sais. Et puis en ce qui concerne ce que je leur ai dit sur nous, c'est que je t'avais rencontré lors d'une soirée et que je voulais apprendre à te connaitre mais que je connaissais pas ton nom, la vérité en fait, j'ai ommis juste quelques détails. Donc ils m'ont aidés à te chercher car ils t'ont aperçu dans la soirée avec moi." Je lui dis simplement la vérité, elle n'a pas à s'inquièter car mes amis ne sont pas méchants et surtout ils ne savent pas que j'ai couché avec elle, je leur ai pas tout dit, enfin du moins pas à tous, je l'ai dis seulement à mes deux meilleurs amis, Tino & Kyle. Par la suite, elle me demande qui je suis, alors je lui dis juste que je m'appelle Ilian, c'est court certes mais j'ai pas envie de lui dire pour le moment qui je suis vraiment, elle changera peut-être son regard sur moi et ça me dérangerait vraiment. Elle me demande pourquoi je lui cache ma véritable identité et elle me demande si j'ai peur qu'elle le découvre, c'est un peu vrai mais je fais semblant avec le sourire. "Il n'y a juste rien à dire, je m'appelle Ilian et j'étudie le droit des relations internationales principalement et je suis en troisième année. Et disons que je ne raconte pas ma vie dès le début." Je reste vague et je trouve que pour le moment c'est pas le time pour lui dire tout sur la famille royale etc, je ne suis pas prêt et j'ai pas envie qu'elle change de regard sur moi, ça me dérangerait beaucoup. "Tu es différente des autres filles, en fait tu es si douce, si attentionnée et en fait ce que j'apprécie chez toi, c'est que tu ne me regardes pas comme si j'étais le trophée de l'université, c'est chiant". Je ris de mes paroles. Et puis je reprends où j'en étais. "Tu es intelligente et je suis sûre que tu as pleins de projets pour ta vie future et professionnelle n'est ce pas ?". Elle est ambitieuse et intelligente et c'est pour ça qu'elle me plait. J'avais qu'une envie c'est qu'elle me dise vraiment ses sentiments et son ressenti totale sur notre relation. "Je ne vois pas pourquoi tu penserais que ça se passerait mal ? Dis moi ? Tu penses que je suis un coureur, ou que je t'ai pris comme un défi ? Je peux tout entendre tu sais, tu ne me vexeras pas". Au moment où elle allait me dire ce que je voulais entendre, ce qu'elle pensait vraiment de moi ou ce qu'elle imaginait de moi, mes potes se lèvent et gueulent vers nous "VOTRE ALTESSE NOUS SOMMES PARTIS TU VIENS OU PAS ?". Elle me regarde d'un air qu'elle ne comprend absolument pas ce qu'ils viennent de dire. Surement moi qui voulait ne pas lui dire toute suite qui j'étais, me voilà obligé de le faire. Je cris vers mes amis en leur faisant un regard noir. "NON JE VIENS PAS, JE VOUS REJOINDRAIS". Et maintenant je vais devoir lui dire qui je suis vraiment.
Je me souviens de la soirée. J'étais seule dans mon coin en train de regarder ce qui se passe. J'avais enchaîné les boissons, que je n'étais pas dans le meilleur des états. D'un côté, je suis heureuse de ne pas avoir été trop loin dans l'alcool, car j'aurais vraiment regretté de ne pas me souvenir de lui. Ensuite, je sais pas pourquoi je suis partie en haut. Je m'ennuyais peut-être car je n'avais pas l'habitude de me retrouver à ce genre de soirée. Je me baladais dans les couloirs, quand j'ai vu une porte ouverte. Bien sûr, je suis rentrée. La première chose que j'ai faite se regarde les livres, puis les affaires. Je n'ai même pas fait attention aux photos qui se trouvait là. C'est à cet instant qu'un garçon est rentrée dans la chambre. Je sais que nous avons discuté de tout et de rien. De fil en aiguille, un bisou, deux bisous, plusieurs bisous, on sait déshabiller. Sachant que je n'avais rien fait avec un garçon, j'aurai dû lui dire non. Il me plaisait, je sentais vraiment que quelque chose se passait entre nous. J'ai couché avec lui. Je me demande s'il avait remarqué que je n'étais pas expérimenté. La honte... Mais je ne regrette pas ce qui s'est passé cette nuit, juste que je n'avais pas envie d'avoir le cœur brisé donc je suis partie. Surtout que j'en suis sûr, c'est un coureur de jupons. Moi la fille simple qui s'en fiche un peu d'avoir plusieurs garçons dans sa vie, ça pourrait être bizarre comme situation. Pendant que j'étais à fond dans mes études, je le cherchais, j'avais envie de le connaître. De voir s'il avait une possibilité de vivre une histoire ? Au fond de moi-même, je l'espérais tellement. Je sais très bien que c'est une peu cucu la praline, j'ai des sentiments pour lui. Oui, j'en suis tombé amoureuse car je sens cette sensation tellement bizarre dans l'estomac. Ces fameux papillons du ventre. Je n'ai jamais eu cela pour un garçon, peut-être parce que je suis différente et un peu trop intelligente. Cela leur plaît pas. Je vais sûrement le faire fuir comme tous les garçons qui m'approchent. À part Kyle et mes amis, le reste il me fuit comme de la peste. Lorsqu'il est venue me voir, j'ai d'abord essayé de faire comme si je le connaissais pas. Ce plan n'a pas vraiment très bien fonctionné donc je me suis lancée en lui parlant un peu de ma vie, je lui parle de mon père pour qui je n'ai pas vraiment de l'amour à son égard, il n'a jamais été présent dans ma vie. S'il croit que je l'apprécie, ce n'est pas le cas. "Tu aurais pu me le dire, je n'aurais jamais été brusquer". Je lève les yeux vers le ciel. "Oui chef". Je rigole de cette remarque. Il veut je le tutoie, je le ferais. Il a raison vu ce qui s'est passé entre nous c'est bizarre de lui dire vous. "Pourquoi tu n'as pas aimé ?" Je n'ai même pas remarqué ce que je viens de dire. Oups, ça ne se demande pas. Enfin de cette manière. Surtout je ne veux pas qu'il ait des doutes, surtout je ne veux pas lui dire que j'étais vierge lors de cette nuit. Surtout qu'ont mes yeux, il n'est pas une erreur. Je le regarde avec une grimace. J'avoue cela aurait été mieux si on n'avait pas été dans un état second. "Tu sais même si j'étais saoule, je me souviens très bien de ce que j'ai faits avec toi". Il baisse le regard, je comprends qu'il soit déçu, mais je peux dire merci car je l'ai rencontré. Même s'il se la joue à la dure, au fond je sens qu'il souffre à l'intérieur. Comme je compatis, depuis que j'ai perdu ma mère, je souffre tellement. "Je ne suis pas ce style c'est tout. Je préfère qu'on ne me remarque pas, qu'être un morceau viande comme certaines. Donc tu n'as rien dit sur ce que nous avons fait ?" Je suis surprise, les garçons se vante souvent de ce genre de chose. Je n'avais pas fait attention que Kyle était dans sa bande, il était sûrement bien caché. Je ne savais pas qu'ils étaient des amis. Après quand la conversation, tourne sur lui, je trouve cela étrange, il a l'air de ne pas vouloir que je sache qui il est. Surtout que j'ai lu énormément de choses dans la vie, donc je vois ce qui pourrait me faire peur. Surtout avec ce faux sourire sur son visage. Je suis très observatrice. "D'accord... Je suis étudiante en première année dans études internationales et je suis un deuxième cursus en politique. Je viens d'être élue présidente du conseil des élèves j'ai vraiment hâte de faire cette fonction". J'ai un sourire rien qu'à le dire, je suis fière de mon parcours, j'ai hâte de voir ce qui pourrait arriver par la suite. "Tu sais il y a beaucoup de filles qui sont comme moi, mais elles ne font pas remarquées". Je le regarde. " Les seuls trophées que je veux dans ma vie c'est avoir mes diplômes et ensuite, devenir présidente des États-Unis". Mon but ultime, le jour où je le deviens, j'aurais réussi ma vie. "Absolument, j'ai beaucoup de projets". Je garde mon sourire avec ses paroles. "Je ne sais pas, comment je vois les filles te regarde depuis que tu es avec moi". Bien sûr j'ai faits attention aux regards autour de nous. "Surtout que..." Je m'arrête dans les paroles. J'allais lui dire que j'avais ressenti quelque chose, mais ses amis interromprent notre conversation. Je ne comprends pas la situation. Je reste un petit moment silencieux. Votre Altesse ? Hum... Intéressant. "Tu es un prince ? Tu sais je me suis renseigné sur certaines familles royales, je trouve ça tellement fascinant". Sans vraiment faire attention, je dépose ma main sur la sienne. Je sens un choc l'électrique, mon cœur qui bat très fort et les papillons. "Tu n'es pas obligée de rester avec moi tu sais, ils ont peut être besoin de toi". Je suis sincère, sauf s'il veut vouloir que je continue ma phrase de tout à l'heure.
(c) Didine
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Sam 9 Nov - 23:14
Fuis moi je te suis, Suis moi je te fuis. (Milia&Ilian)
Cette fille m'attire et je sais que je suis en bonne voie avec elle, je sais qu'elle est ce qu'il me faut, elle est studieuse, étonnante, rayonnante, simple, gentille, tout ce que je recherche vraiment chez une fille mais je n'avais jamais pris la peine de me poser dans ma vie, car j'ai peur qu'on m'utilise uniquement pour mon titre, ma place ou mon argent. Je suis quelqu'un de très fermé en amour alors comment dire que je ne comprends pas ce qu'il m'arrive avec elle, je suis totalement perdu, je ne sais pas si je dois lui avouer qui je suis ou pas. Je ne suis pas prêt, son regard va changer sur moi et je ne veux pas ça. Je veux qu'elle me voit uniquement comme le mec avec qui elle a couché cette nuit, je ne veux pas qu'elle change son regard ou l'image qu'elle a de moi en négatif. Pour moi, cette nuit et cette fille n'est absolument pas une erreur, je crois au destin et je suis sûre que si la vie l'a mit sur mon chemin ce n'est pas pour rien. C'est vrai que j'aurais pu faire attention sur son manque de confiance en elle, lors de cette soirée, quand on a commencé à se déshabiller, mais je ne me suis pas posé de questions déjà parce que j'avais beaucoup trop bu mais aussi parce que je planais déjà suffisamment, et puis aussi parce que j'avais envie d'elle, alors que j'aurais dû remarqué qu'elle était vierge, mais ce ne m'a effleuri l'esprit une seconde, je pensais que c'était juste l'alcool, et puis pour moi ça n'avait rien à voir avec le sex que j'ai pu faire dans ma vie avec des filles que je m'en tape, il n'y a pas de sentiments, c'est juste histoire de passer le temps et de lâcher un peu point. Elle c'était la passion, la fougue, l'interdit, j'ai adoré.
Alors j'ai pas hésité une seconde, quand je l'ai vu toute seule sur son ordinateur sur le campus, j'ai foncé vers elle. J'avais un peu peur qu'elle me rembarre vu qu'elle n'est pas comme les autres filles, un peu à mes pieds, elle est mystérieuse, distante et je sens qu'elle se protège. J'adore ça. Alors je la taquine, voir si cette solution fonctionne mais je vois bien que non, alors je me rapproche doucement en m'asseyant au près d'elle. Je la fixe dans les yeux et lui parle comme si je la connaissais depuis des années, c'est facile surtout quand je suis juste moi-même. J'aime cette fille parce q'elle ressort le meilleur chez moi et surtout je me sens moi, juste moi quand je suis près d'elle. "Et bien je viens de te le dire non ?". Je ris, je déteste qu'on me vouvoie, ici car j'aime être juste un garçon normal sans langage soutenu à faire attention à tout ce que je dis. Elle rit quand je lui dis que je veux qu'on me tutoie. J'aime son rire, il me fait du bien lui aussi. Elle me demande si j'ai pas aimé notre nuit, je manque de m'étouffer. "tu crois vraiment que si j'avais pas aimé notre nuit, je serais là à te parler pour te connaitre plus ?". Je ris en la taquinant un peu. "Mais je te rassure, je me souviens très bien de ce que j'ai fait aussi mais j'ai l'impression de ne pas avoir profiter de cette nuit magnifique, en fait à cause de l'alcool". C'est la vérité c'est bien le seul truc que je regrette mon état. Je soupire rien que d'y penser. Ce que j'aime chez elle, c'est qu'elle me rend vulnérable, comme si elle pouvait lire en moi comme un livre ouvert, je vois bien comment elle est elle-aussi, très fermée et blessée, elle souffre ça se voit. "Je vois, je pense que c'est pour ça que je t'apprécie autant d'ailleurs, car tu n'es pas comme les autres. Non pas à ma bande de potes, cela ne les regarde pas, je l'ai juste dis à mes deux meilleurs amis, à eux je leur cache rien. Et toi tu l'as dit à quelqu'un ?". Bon moi pour ma part, je me demande qui ne se vante pas d'être sortit ou d'avoir couché avec moi, je suis un coureur et je n'ai pas à en être fier. J'essaye de cacher définitivement qui je suis vraiment mais bon elle sait comment lire en moi. Mais elle ne me pose pas plus de questions, elle se présente aussi, me disant ce qu'elle fait comme cursus. "Et bien, tu suis deux cursus, plus la présidence du conseil des élèves, soit fière de toi en tout cas". Je lui souris. "Je suis capitaine de l'équipe de basket et membre de l'équipe de football américain, je sais on dirait pas comme ça mais j'adore le sport.". Je lui souris, je suis gêné en sa présence alors que je ne devrais pas, je ne comprends pas, c'est tellement pas moi d'être comme ça. "Tu as des objectifs et des projets, tu peux être fière de toi, j'espère que tu auras tout ce que tu veux dans ta vie Milia". Je suis sincère avec elle, j'espère que tout dans la vie lui réussira, elle a déjà tellement souffert ça se voit dans son regard. Alors qu'elle allait me dire quelque chose, mes potes nous interrompt en m’appelant "VOTRE ALTESSE", je les renvois chier, j'ai envie de rester avec Milia bien que je ne sais pas encore si elle va m'en vouloir de ne pas lui avoir dit que j'étais prince. Toute suite, elle relève bien sur alors que je ne tenais pas à ce qu'elle le sache toute suite. Elle me demande si je suis prince, je me pince la lèvre puis elle me regarde comme si elle était fascinée, tout ce que je voulais pas. Je soupire et baisse les yeux. "Ouais, je suis prince, mais je t'en prie ne me regarde pas comme ça, c'est pour ça que je voulais pas te le dire et ces boulets ne m'aident absolument pas..." J'ai l'impression qu'elle a changé son regard sur moi et j'aime pas ça. Elle dépose sa main instinctivement sur la mienne, une décharge électrique me traverse le corps et je me sens vraiment bizarre, mais bien en même temps. Je crois que j'ai des sentiments pour elle sans m'en rendre compte. "Ils ont besoin de moi ?" Je ris. "Non ils n'ont absolument pas besoin de moi et j'ai pas envie de les voir, j'ai envie d'en savoir plus sur toi". Je lui souris essayant de prendre confiance. Je lui tends la main en souriant. "Je suis Ilian de Nassau, le prince de Luxembourg, mais je t'en prie, ne change pas ton regard sur moi, je ne veux pas de ça entre nous, j'aime être avec toi parce que je suis juste Ilian...c'est tellement simple." J'espère qu'elle comprendra, j'en suis sûre mais j'ai quand même peur qu'elle se demande ce qu'elle fait à me parler, qu'elle change avec moi, je le supporterais pas.
Est-ce qu'une histoire est possible entre lui et moi ? Il m'attire comme un aiment. Même s'il drague les filles, qu'il aime plaire. Je sens vraiment au fond ce n'est qu'une façade, et qu'il souffre de quelque chose. Je ne savais pas quoi, mais je suis prête à tout pour le découvrir. La douleur, je compatis, je souffre moi aussi car j'ai perdu la personne la plus importante dans ma vie, ma mère. Je m'en moque royalement de l'argent sur ma famille, à mes yeux ce n'est pas le plus important. Je veux réussir dans la vie, sans avec l'aide de qui ce soit. Surtout que ma relation avec mon père n'est pas la meilleure au monde. Est-ce que je dois vraiment le faire rentrer dans ma vie ? J'ai simplement peur d'en souffrir, de ne pas être à la hauteur. Pourtant avec tout ce qui s'est passé entre nous, j'ai envie d'y croire, j'ai envie de vivre une belle histoire en sa compagnie. S'il me dit clairement, je veux qu'on soit des amis... Ça va me fendre le cœur en plusieurs morceaux. Il a quand même pris une partie de moi, enfin façon de parler. Je n'oublierais pas cette nuit, d'ailleurs elle passe souvent dans ma tête depuis plusieurs jours. Il n'a pas hésité une seule seconde à venir me voir. Je me suis sentie mal, en me demandant d'abord ce qu'il me voulait. Surtout pourquoi il était là. Il essaye de me taquiner, pas vraiment la meilleure des solutions avec moi. J'aurais pu prendre mes affaires et partir loin d'ici. Est-ce qu'il m'aurait rattrapé ? On se connaît à peine, pourtant, on dirait que cela fait des années qu'on se connaissait. "Possible". Il rigole, mais moi pour l'instant je garde mon sérieux. Peut-être un peu trop coincé. Enfin c'était au début tout ça, ensuite je me suis sentie très bien en sa compagnie que j'ai sorti un petit rire. Je pense que j'ai dit quelque chose qui ne fallait pas, il a manqué de s'étouffer. "Je ne sais pas, justement j'aimerais savoir". C'est important pour moi. "Tu ne vas pas me dire que c'est la première fois que ça t'arrive ? Ben l'alcool était présente dans mon sang c'est certain, mais je me suis bien amusée". Je ne vais pas regretter d'avoir un peu trop bu, car pour moi il est rentrée dans ma vie grâce à ça donc je ne regrette pas mon état. Peut-être que lui oui, mais pas moi en tout cas. "Tu dis souvent cela à toutes les filles que tu rencontres ?" Je sais bien qu'il doit avoir une jolie liste par rapport à moi. "Oui j'en ai parlé à ma sœur et ma meilleure amie, elles savent beaucoup de choses sur moi". Je ne pourrais jamais leurs mentir, elles sont tellement importantes à mes yeux. J'avais juste dit ce qui s'était passé ce soir-là. Andrea m'avait juste dit de faire en sorte de le retrouver pour lui expliquer calmement les choses. Et c'est ce que je fais actuellement en me retrouvant en face de lui. D'ailleurs, je suis un peu triste de voir qu'il ne me parle pas de qui il est, mais je le forcerais en rien. Peut-être que ça me regarde pas simplement. "Oui, je suis tellement passionnée quand je fais quelque chose que ça devient ma priorité numéro un. J'ai toujours fonctionné de cette manière depuis..." J'allais lui dire pour ma mère, mais je sens que c'est vraiment personnel. Ça me bloque pour le moment de lui dire. Je ne veux pas avoir sa pitié comme beaucoup l'ont avec moi depuis cette histoire. "Capitaine de l'équipe de basket, peut-être qu'un jour je viendrais te voir. Si le temps me le permet. Tu es un sportif ? Je t'avoue que je suis nul en sport". Je rigole à ma remarque. Je me sens bien quand je suis avec lui, mais je sens quand même que ça me gêne. C'est peut-être ma nature qui ressort. "Je ne sais pas tu sais, elle m'a beaucoup trop pris la vie... Je reste quand même optimiste". Je n'avais pas terminé ma phrase j'allais lui dire clairement que j'avais ressenti quelque chose pour lui, sauf que ses amis on prit le dessus sur la situation. Lorsque j'entends votre altesse, je suis perdue. Je réfléchis clairement à ce qui vient d'arriver. Il fait partie d'une famille royale. Surtout c'est vraiment intéressant de voir comme c'est ce genre de famille. Surtout que j'ai lui des choses sur la famille de France et d'Angleterre. Je lui dis ce que j'en pense, mais je vois très bien que quelque chose dérange. Je ne comprends pas ça phrase car je m'en fous qu'il soit prince. Ce n'est pas du prince que je suis tombée amoureuse, mais de lui. Et s'il pense le contraire, c'est vraiment dommage. Son titre et son argent, j'en ai pas besoin. J'ai déjà accès avec ceux que j'ai par mois avec mon père. J'ai posé ma main sur la mienne, j'ai senti cette sensation que je ressens depuis plusieurs jours quand je me demandais qui il était. "C'est possible". Je ne suis pas dans la tête de ses amis. "En savoir plus sur moi ? Il n'a pas vraiment grand-chose à dire". Je n'ai pas de choses fascinantes dans ma vie. Je le fixe en écoutant ce qu'il était en train de me dire. Je retire ma main de la sienne. "Tu crois vraiment que ton titre est important à mes yeux ? Avec mon père qui est politicien, je suis dans le même bateau que toi". Je suis déçue. "C'est que tu ne me connais pas très bien alors". Je me recule doucement en déposant mon regard sur la table. Comme il le disait, je suis différente... Qu'il soit prince, politiciens homme d'affaires, qu'est-ce que cela peut faire ? Moi c'est lui que je veux connaître, pas son histoire royale. Enfin pas toute suite. Ce n'est pas le plus important pour le moment. "Enchanté Ilian De Nassau". Je réfléchis à ce que je dois faire, mais pour l'instant aucune réponse n'arrive de mon cerveau. J'ai juste un peu besoin d'air. "Je pense que... Je vais devoir y aller, ça été un plaisir pour moi de faire ta connaissance". Je prépare tranquillement mes affaires au fond j'espère qu'il me retiendra de toutes ses forces, qu'il ne s'en fout pas de moi. Surtout que je ne me prends jamais la tête avec personne donc je m'éloigne très vite quand une situation devient tendue.
(c) Didine
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Lun 11 Nov - 21:25
Fuis moi je te suis, Suis moi je te fuis. (Milia&Ilian)
Cette fille me tourne la tête, moi qui ne suit jamais tomber amoureux, je ne sais plus quoi faire pour essayer de ne pas penser à elle pendant dix minutes. Je ne comprends pas pourquoi, avant de la rencontrer à cette soirée, j'étais un électron libre, un mec qui s'en foutait des filles, je baisais tout ce qui bougeait et je n'avais pas honte. Puis je suis tombé sur elle à cette soirée, elle avait bu moi aussi et une discussion dans ma chambre sur les choses de la vie, on avait bien trop bu et puis je l'ai embrassé, elle m'a embrassé et puis une chose en entraînant une autre, on s'est déshabillé et on s'est retrouvé dans le même lit. Le lit dans lequel elle a fuit le matin avant même que j'ouvre les yeux, alors je ne savais pas qui elle était, j'avais juste son visage en tête et impossible de m'en défaire. Je ne sais pas ce que c''est moi l'amour, je suis un bâtard avec les filles depuis tellement longtemps, comment voulez vous que je m'y fasse ? Je ne suis jamais même tomber amoureux.
Alors j'ai peur, peur de la perdre, maintenant que je l'ai retrouvée. Je suis assis devant elle sur le banc à la contempler. "J'ai passé une super nuit avec toi, je peux te le jurer". Je lève la main pour jurer, si j'avais vraiment passer une nuit banale avec elle, je n'aurais pas pris la peine de vouloir la connaitre et surtout je ne l'aurais pas cherché partout. "De quoi de faire l'amour avec une fille que je connais pas, euhhh, sans passer pour un connard, ça arrive souvent, mais avec autant de sentiments et feelings pendant cette nuit, non ça m'est jamais arriver et encore moi de regretter mon état car j'aurais pu en profiter encore plus, même si je me suis bien amusé aussi." Je n'ai jamais été aussi sincère avec quelqu'un comme ça, il n'y a pas de filtres, je lui dis ce que je pense, j'ai l'impression de la connaitre depuis des années. "Et bien je peux te dire que tu es bien la première, déjà que je cherche, à qui je dis ça et alors surtout que j'ai l'impression de connaitre sur le bout des ongles." Je lui souris, c'est la vérité, c'est bien la première avec qui je suis aussi bien. "Je dois te l'avouer je suis un coureur, je ne m'en cache, je n'ai jamais la même fille chaque soir, je suis un mauvais garçon surement, mais c'est surtout parce que juste qu'à toi, je n'avais aucune envie de penser véritablement à des sentiments pour une fille. Tu comprends ?". On continue de notre discussion, je l'ai dit à Kyle et Valentino pour ma part, personne d'autre n'a besoin de savoir. "Pas de problème pour moi". dis-je en souriant. Elle répond aux questions que je lui pose sur ce qu'elle fait de sa vie. Alors qu'elle allait me dire quelque chose de surement très personnel, elle s'arrête comme un blocage, je reste surpris sur le moment. "Je trouve ça formidable de se donner à fond dans ce qu'on aime faire, tu es une fille intelligente et ambitieuse ça se voit, depuis.. depuis quoi ?". Elle ne réagit pas et continue la discussion comme si de rien n'était. Je ne relève pas alors. Quand je lui dis que je suis capitaine de l'équipe de basketball et que je suis aussi membre de l'équipe de football américain, elle me fait rire en me disant qu'elle viendra peut-être me voir jouer si elle a le temps mais surtout qu'elle est nulle en sport. "On ne peut pas être bon en tout tu sais, et puis si il faut je t'aiderais pour le sport, et ça me ferait vraiment plaisir que tu viennes me voir jouer au basket" C'est la vérité, j'aimerais beaucoup qu'elle vienne me voir au basket, en espérant qu'elle le fasse. Quand elle me dit que la vie lui a un peu trop pris, cela m'interroge, sur ce qu'elle ne veut pas me dire, je sens qu'elle n'a pas confiance en moi encore, j'espère quand même qu'un jour elle me dira ce qui l'a bouleverse autant, ça se voit, Milia est une fille blessée et en peine, et j'aimerais vraiment être là pour elle, mais alors qu'elle allait continuer sa phrase, mes abrutis de potes nous interrompt en m’appelant votre altesse, alors que je ne voulais pas lui dire qui j'étais vraiment de peur qu'elle le prenne mal ou qu'elle change son regard sur moi. C'est souvent ce que les filles font quand elles apprennent que je suis prince, mais j'ai oublié sur le moment que cette fille est différente, elle n'est pas comme les autres. Ma réaction est froide et distante, ce n'est pas contre elle mais je ne me sens pas bien du tout. Elle pose sa main sur la mienne et d'un coup je sens comme une décharge électrique qui me parcourt le corps et mon coeur s'emballe, elle me fait un des effets cette fille. Je dois alors m'excuser de ma réaction. Elle me dit d'un coup froidement qu'elle n'a pas grand chose à dire sur elle, hors je sais qu'elle me ment. "Je suis pratiquement sûr que si tu as surement pleins de choses à me dire d'intéressant sur ta vie." Mais je sens que ma réaction va me coûter, elle n'est plus comme au début, elle ne sourit plus et elle est froide et distante. Elle retire sa main. Puis d'un coup elle me dit, que son regard ne va pas changer envers moi, par le fait que son père est politicien et qu'on est dans le même bateau, elle n'a pas tort en fait, elle me ressemble plus que je le crois finalement. Elle a l'air déçu de ma réaction et j'aimerais m'excuser mais rien ne sort. Elle me sort lâchement, que je la connais pas très bien alors. Puis elle se recule doucement évitant mon regard. J'ai fait une connerie et je sens que je vais le payer, alors je tente de rattraper le coup, je finis par m'excuser en me présentant vraiment, lui disant qui je suis mais surtout je lui demande de ne pas changer son regard sur moi car je me sens bien avec elle, juste comme ça, comme un simple mec, juste Ilian. Elle me répond froidement, enchanté, elle est bizarre et je sens que c'est uniquement ma faute. J'aurais dû lui faire confiance, je sens que je vais la perdre pour le coup. Elle se lève en me disant qu'elle doit y aller et qu'elle est contente d'avoir fait ma connaissance, je sens que là c'est fini, en fait. Je suis déçu mais en même temps je m'en veux. "Tu dois partir ? Euh...D'accord". Rien ne sort, j'ai envie de la retenir, mais elle range ses affaires sans me regarder et elle s'en va sans se retourner. Je reste là assis sur ce banc, seul en la regardant partir et s'éloigner de moi. J'aurais dû la rattraper et la retenir, mais je n'ai pas su sur le moment ce que je devais faire, alors je l'ai laissé s'en aller, sans rien dire. Au fond de moi j'ai senti mon coeur se pinçait, je pense que je ne la reverrais pas de si tôt. Je soupire d'énervement à cause de ces abrutis qui n'ont pas su fermer leurs gueules.
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