Tu te ramenais avec cette nouvelle. la fameuse. la plus belle. la fatidique. les récits olympiens. les baisers lesbiens. les shots sourcilleux. les rêves qui défilent comme tes veux. les yeux, avec lumière, s'enfuient. les danses et les relations qui se nouent. les corps qui fusionnent et les lèvres qui se collent. l'alcool qui déborde. les corps qui se noient. les souvenirs s'oublient. les corps, de beauté, disparaîssent dans l'obscurité. Les images qui se flouttent quand la ligne est dépassé. Les sondes se percutent. Et les rêves deviennent réalité. les basses guidant le rythme de ton palpitant. le son caresse ton corps d’une légèreté imprenable. glisse et s’infiltre à travers tes pores. tes veines maintenant. et dans ton sang, les vibrations musicales qui dansent presque à chaque mesure. le cardiaque qui s'accelère. les vibrations qui s'obtempèrent. cette soirée, c'était incroyable. c'était un souvenir bien inoubliable. un délir pertpétuelle. un désir rempli d'hypothèses. un rêve plombé de soleils et des lunes. des déesses des nuits et les rois des jours. Des beautés qu'on ne pouvait pas louper. Des douceurs nuptiales jamais oubliées. Personne ne voudrait rater cette soirée. Personne ne voudrait pas danser. lier les pas danse, trouer la piste, succomber à la démence. c'était l'évènement de l'année. la date à réserver. le jour à barrer pour célébrer. Pour cette soirée, super soirée, tu te retrouves chez les Wilson. Ils avaient déjà tous acceptés. Approbation sans hésiter. A croire que les Wilson remplacaient les rockfeller, les fêtards se faisaient surpassés. Peut-être que la roue tourne, peut-être que les autres remplacent et les vieux s'en vont. Les Wilsons venaient. Ils venaient se tuer à cette soirée, ils venaient s'oublier dans cette nuitée. Tu te retrouves en face d'elle. Cette fille-là, seule devant le bâtiment. Elle fumait peut-être, noir obscure, assez pour te flouter. Elle était peut-être en train de pleurer, les Wilson, coeur froid et bras long pour les relations. Elle pouvait t'observer. Peut-être qu'elle t'épiait. Tu ne savais pas, tu ne le sauras jamais. "Une fille toute seule voudrait bien profiter de ses nuits à la super fête des Forbes, non ? C'est l'évènement à ne pas rater." Des arguments bien que physiques, véritables, réalité de tout les jours. Les Forbes, c'était clairement le rêve. Les soirées sans fins et les lits sereins. Il y avait tout pour attirer, elle ne pouvait refuser. Elle serait accompagné, des hommes, des beaux gars prêts à l'entourer l'escorter."Il y a des beaux mecs qui vont t'attendre. Tout Wilson est déjà prêt, reste plus que toi, ma beauté." C'était un stratagème de Schopenhauer. Elogier la victime pour la faire tomber. Un compliment bien que personnel, qui avait fait tomber toutes ces demoiselles.

Son pays lui manquait. Noelia voyagait beaucoup étant jeune, mais toujours elle revenait à ses sources. Son pays qu’elle aimait tant et qu’elle pensait ne jamais quitter pour une longue durée. Cela c’était avant que son frère jumeau ne décide de le quitter. Pourquoi ? Cela avait été un choc pour elle. Elle qui vivait dans sa bulle n’avait pas remarqué le mal être de son jumeau. Elle qui pensait le connaitre par cœur, il qui était proche de lui à une époque. Que s’était-il passé ? Qu’est-ce qui l’avait poussé à fuir, à s’éloigner et à pousser la fratrie entière à la suivre ? Quoi qu’il en soit, depuis le départ de tous, elle ne pouvait rester dans son pays sans ceux avec qui elle avait passé l’entièreté de sa vie. Sa famille la plus proche et ceux qui la protégé, peut-être un peu trop du monde qui l’entoure. Le vrai. Et pour se rapprochait un peu plus de son pays, elle avait pris l’habitude de téléphoner à ses proches restés là-bas. Tous les jours sans exception et principalement le soir. Dans l’obscurité, elle pouvait se laisser aller à ses émotions. La gosse toujours aussi fragile. Celle a la sensibilité trop grande et qui l’handicap même par moment. Elle le sait qu’elle doit s’endurcir, mais comment le faire lorsque depuis enfant sa famille entière l’a surprotégé ? Elle venait de raccrocher lorsqu’elle se surprit à sursauter lorsqu’une voix vint à lui parler. Elle n’aurait pas dû être surprise la gosse car elle l’avait aperçu rentrer chez les Wilson, mais elle ne se doutait pas qu’il viendrait lui parler, après tout elle ne semblait pas le connaitre. De nature non méfiante, elle l’était depuis son agression il y a de cela quelques jours. Le jeune homme lui proposait d’assister à une fête des Forbes. Elle aimait bien les fêtes Noelia et pourtant son instinct lui crier de décliner. La suite de l’argumentation lui fit presque esquisser un sourire. Désolée, mais je vais devoir refuser, visiblement je vais louper l’événement de l’année. Son instinct avait parlé. Pourtant, on lui avait souvent dit, quand tu tombes de cheval, remontes directement. Elle l’avait fait avec hésitation, elle avait accepté de ressortir avec une copine en lui faisant promettre de ne pas la laisser rentrer seule. Evidemment et elle aurait dû s’en douter. Mais tu trouveras certainement du monde qui voudra y aller c’est sûr, moi en tout cas, je n'ai pas besoin de beaux mecs, ajouta-t-elle en reprenant les mots du garçon, un petit sourire sur les lèvres. Elle savait, du moins on lui avait dit que ce genre de chose n’arrivait pas fréquemment et qu’il ne fallait pas qu’elle s’arrête à cela, mais Noelia, c’est une gosse fragile et légèrement peureuse. Elle apprenait petit à petit à devenir une femme forte et, elle le sait, le chemin sera long, très long.

Tu as toujours été convaincant dans tes mots. des phrases élogieuses qui te font tomber. des mots apaisants qui te font sourire. des études en littérature, ça a toujours été un point fort. maîtriser la langue d'Arthur Rimbault est un avantage considérable. adopter les mots en ta faveur, c'est clairement un art. un art que tu apprends depuis plusieurs années. un art que tu commences à dompter. un art que tu n'hésites jamais à emprunter. cet art là, tu sais qu'il est efficace. tu sais qu'il te sera utile. gagner une dispute, c'est ton tour à jouer. c'est à ton tour de gagner par des arguments mesurés, réglés par les stratagèmes de Schopenhauer. Gagner un débat, c'est devenu une tasse de thé. Convaincre une personne, une part de gâteau. Tu maîtrises les sentiments des autres, juste par la puissance des mots. Tu gères l'avis des mômes, juste par les points de Rimbault. C'est clairement une force de pouvoir gérer les lettres. Une puissance considérable, que tu en as conscience. Mais face à elle, ça ne fonctionnait pas. Elle continuait de refuser. D'un point ferme et délicat, l'aval de la femme restait absent. Ce n'était pas un soucis pour toi, inutile de t'accaparer. Cette femme-là, te defiait, tu as les cartes en main, à toi de jouer. "On ne va pas quand même faire la fête sans la plus belle étudiante de Wilson, tout le monde t'attend.". Le stratagème le plus efficace, faire l'éloge de quelqu'un pour la basculer de l'autre côté. Faire de toi un charmeur pour pouvoir l'accepter. C'est clairement la chose la plus difficile à faire. Faire croire un quelqu'un des paroles brutes, juste pour arriver à tes fins. Parler divinatoirement, mais vain pour paraître convainquant. C'est fou, c'est vrai. Mais c'est efficace pour cette cause. Une fête qui tue la mort. une fête où il faut être présent. une fête qui ne faudrait jamais râter, autant mentir pour accepter. "On ne peut pas faire la fête sans toi. Tu ne voudrais pas avoir sur le coeur, l'annulation de la plus grande fête de Princeton. Je suis sûr qu'au fond de toi, tu en meurs d'envie. Entre nous, tu peux tout me dire." Jouer la confiance, deuxième façon efficace. Créer un cercle de confiance pour paraître proche de la victime. C'est un sorte de pont dans lequel tu te jettes. Tu tentes le tout pour le tout, juste pour cette fameuse fête. A force de lui parler, tu vas la connaître.