Comme d'habitude ce cours était ennuyant. Enfin c'est surtout parce que j'ai trop veillé la nuit dernière, donc pas assez dormi. En faites j'arrives à tenir, mais il me fallait encore plus de caféine et je serais mieux repartit. En attendant, j'arrive à peu près à suivre le cours. Lorsque la sonnerie retentit, c'était un soulagement, l'heure de mon café qui sonne et bon sang que ça allait faire du bien et rebooster mes neurones. Je fini par me lever d'un bond et commence à marcher en direction de la sortie, sauf que l'enseignante m'interpelle en me demandant gentiment d'aller déposer le sac oublié à la secrétariat. Je pousse un léger soupir et fait un semblant de sourire pour me montrer compatissante et serviable avant de prendre le sac. J'avoue que quand je n'ai pas ma dose de caféine je suis sur les nerfs. Me dirigeant au secrétariat et je vois Donovan, un ancien pote de mon mec enfin maintenant il est décédé. Je t'adresse un petit sourire espiègle. «Tiens donc, Donovan... Merci, sinon?» Ouais parce qu'autrement j'aurais juste pu te le balancer quelque part dans un coin de l'université. Parce que bon je sais bien que tu n'appréciais pas le fait que je sorte avec lui, à cause de sa mauvaise fréquentation. Mais bon, c'est comme ça. Et il n'empêche que je t'apprécie quand même. Je tends alors ton sac pour te le rendre avant de te demander. «Ta sieste était bonne?» Je t'ai vu du coin de l'oeil que tu dormais en cours. Alors tu peux parler de moi, mais tu ne fais pas mieux au final, mais je te pardonne.

C'est tellement compliqué dans ma vie. Et je l'ai encore plus compliqué avec Landon, j'ignorais qu'il était dealeur, mais quand je l'ai su j'en avais rien à foutre parce que l'amour est aveugle. Pourtant on s'aimait et on se détruisais, mais c'était comme ça qu'on animait notre passion. C'était notre façon de vivre et de toute façon j'ai toujours consommer autant de drogues alors ce n'était pas sa faute si j'ai sombré. Et il y avait ses potes, tu en faisais partie et quand t'as su pour cette histoire de drogue t'as essayé de m'ouvrir les yeux, mais je t'ai rembarré et ça s'est plutôt mal terminé. Pourtant t'es là et le hasard fait que j'ai ton sac. Que tu récupère immédiatement sans même me remercier et le pire c'est que tu penses que je l'ai fait ou tu le fais exprès plutôt.«C'est plutôt à toi de me dire merci, sinon t'aurais pas retrouver ton sac.» Bon aussi parce que l'enseignante me l'a demander. Sinon le but c'est que tu le récupères et je m'en fous du reste. Bon ça me fait mal au coeur de savoir qu'on est même plus amis alors que t'es quelqu'un de cool, mais il se trouve que Landon a mal compris quand je lui ai expliqué ce que t'as voulu me dire. Il croyait que t'étais jaloux, c'est ridicule. Quand je te fais la réflexion de ta sieste imposé en cours, ta réponse me fait légèrement sourire. «Faut dire que t'as ronfler un peu. Sois discret la prochaine fois.» Je te taquine un peu, pour détendre un peu l'ambiance pesante d'un coup. «T'as trop fait la fête? Ou t'étais avec une belle demoiselle qui t'as épuisé toute la nuit? Non oublie, ça ne me regarde pas, mais c'était pour faire la conversation, tu vois?» Tu va sûrement me remballer alors je m'attends à tout.

T'es vraiment têtu, il n'y a rien à faire d'autres en faites. Bon c'est vrai que la prof m'a dit de ramener son sac, mais en soit j'aurais pu l'envoyer balader ou faire la sourde. Mais bon ce n'est pas parce que tu ne dis pas merci qui m'énerve, mais plutôt ta façon de te comporter avec moi, comme si tu m'évitais et c'est sûrement le cas. On était amis avant, mais depuis que tu m'as donné ce conseil envers Landon, je ne t'ai pas écouté et tu l'a mal pris, comme si que tes conseils je m'en foutais alors que non, j'étais juste amoureuse et ça, on dirait que tu ne peux pas le comprendre. Je croise les bras, lâchant un soupire à ta réponse. «T'es vraiment mal luné, toi... Tu va m'en vouloir pendant des décennies? C'est quoi le problème? Que je t'ai pas écouté quand tu me disait que Landon ne valait rien? Et bah il est mort alors le problème est réglé !» Je balance ça tout haut et fort, comme si ça ne m'atteignait pas, mais au plus profond de moi je suis encore attristée, même si j'ai fais mon deuil. C'est juste que je suis exaspérée de cette situation, comme si on est des inconnus à cause de cette histoire. «Bon t'as récupéré ton sac et tu ne veux pas me parler, alors je te laisse.»